vendredi 29 juin 2018

Ma garde-robe




J'ai listé il n'y a pas si longtemps mes objets, juste pour me faire une idée, mais j'avais zappé la garde-robe
Ce n'est pas parce que j'en avais beaucoup, vous pourrez le constater très vite, mais parce que je préférai la faire à part

Je précise que je ne travaille pas mais cela ne change pas grand chose car je travaillais en blouse blanche donc je m'habillais comme à la maison, j'avais juste 2 blouses en plus dans mon placard

J'aimerai si je trouve et que je puisse me réapprovisionner à l'infini, un jour le tee-shirt idéal , le pull idéal, le pantalon idéal, n'avoir que des tenues identiques ( sauf pour quelques occasions particulières) 

Je me sent un peu comme Drew Barrymore, la célèbre actrice d'Hollywood, qui a récemment écrit : 

⟪ Premièrement, j'ai presque 40 ans. Les vêtements que je portais à 20 ans ne me correspondent plus du tout. Et après 2 accouchements, les vêtements que je portais à 30 ans ne sont plus à ma taille. En ce qui concerne mon style vestimentaire, c'est comme si j'étais arrivée à un carrefour de ma vie. Et franchement, par moments, j'avoue que c'est un petit peu pénible. ⟫

 J'aime bien aussi ce que dit Alice Gregory, écrivain :


⟪Porter un uniforme, c'est-à-dire porter les mêmes habits tous les jours, n'est pas du tout un manque de style. Au contraire, c'est montrer au monde que l'on est au-delà du style, car c'est une classification qui ne s'applique plus à nous⟫



⟪Quand vous lisez un livre pour enfants, les personnages principaux sont toujours habillés de la même façon tout le long de l'histoire. C'est une image qui rend le personnage iconique, qui laisse une trace dans votre esprit. ⟫

 Par ailleurs, cela suggère aussi une démarche mûrement réfléchie : la capacité de revoir et améliorer sa manière d'être. Mais je n'en suis pas encore là même si mes vetements sont très similaires et je sais ce qui me va, je n'ai pas trouvé encore le vetement parfait; mais ce n'est pas grave car c'est presque comme si.


Je suis donc une femme 👸, je ne travaille pas et j'ai 42 ans; je ne fais pas de sport, ni de ski, ni de trek ou autres; je ne fréquente pas le rotary club ou autre clubs/ soirées mondaines; je vis en Lorraine donc climat semi-continentale; je n'ai pas compté les bijoux et les sacs et les chaussures...tous mes vetements sont unis et de couleur neutre sauf les pyjamas et les foulards....histoire que les choses soient bien carrées, hein 😇

 Voici ma liste :
10 tee-shirts ( + 1 vieux pour le bricolage)
5 pulls
2 gilets
3 pantalons ( + 1 habillé)
1 jupe
3 pyjama ( 1 hiver, 2 été)
8 paires de chaussettes
8 culottes
2 soutifs
1 veste
1 manteau
2 foulards
1 écharpe
1 paire de gants

et tant que j'y suis voici celle de mon mari, qui lui aussi bosse en blouse blanche mais il aime avoir une chemisette en dessous :


Liste de Monsieur :
7 chemisettes
3 pantalons
5 tee-shirts
2 pulls
2 shorts
4 pyjama ( 2 hiver 2 été)
8 boxers
10 paires de chaussettes
4 paires de soquettes
1 costume
3 cravates
1 veste
1 manteau
1 tenue de sport


donc sans les sous vetements ( car en general ce n'est pas compté ) 

j'ai 32 vetements et mon mari 30
et nous n'avons pas du tout l'impression de manquer
c'est tellement simple et reposant d'avoir une petite armoire/commande/autre dans la chambre; quand je voie les immenses dressing à l'américaine, on dirait carrément des magasins, j'en ai froid dans le dos 😨



⟪c'est comme si je mangeais dans un restaurant 3 étoiles. Il y a moins de choix, mais je suis certaine de ne pas me tromper⟫  (Denaye Barahona)

  

⟪La mode change. Le style reste.» (le minimaliste)


et pour compléter voici un article que j'aime beaucoup : CHOISIR SES VÊTEMENTS


⟪Vous gardiez les meilleurs pour les grandes occasions? Mettez-les tous les jours. ⟫ ( le minimaliste) 





mardi 26 juin 2018

"Vivre simplement" d' Elisabeth Simard (4)

je vous rappelle les liens vers les 3 premiers articles:

- l'intro
- le boulet invisible

- la simplicité financière 



Lenteur et extase en famille


Toute petite déjà Elisabeth rêvait à une vie "calme" sans savoir vraiment encore ce qu'elle recherchait. Arrivée à l'âge adulte, elle a fait comme tout le monde: beaucoup de travail, une vie sociale effrénée, ne disait jamais NON......

Comme si un adulte pas occupé, pas débordé et pas dans le jus était une honte

On veut tous du temps mais souvent quand on réussi a en avoir, on cherche à le tuer, à le remplir, à la faire passer vite ⇒ ?
◴ on fait défiler les pages de facebook
◵ on écoute une série télé en rafale
◶ on grgnote
◷ on cherche
◴ on se cherche
comme si on ressentait un malaise profond à être avec soi
comme si on ne savait plus ce qu'on aimait réellement faire
comme si c'était mal de ne rien faire

Même lire un livre parait inutile; on lit dans le bus ou avant de dormir mais pas quand on en a envie. A la venue de son 1er enfant, E et son mari ont décidé de ne pas imposer " cette vision lourde et chaotique" de ce monde à leurs enfants.


⟪Je n'ai pas envie de subir ma vie de famille⟫

E parle de Slow Living ; elle nous donne sa définition qu'elle "adaptera au fil des saisons de leurs vies". En gros, ralentir en famille c'est :
►remettre en question les idées reçues afin d'évaluer si elles sont idéales pour notre quotidien
►laisser surgir nos idées et d'en faire le tour
►se demander si cela fonctionne pour nous ?
►conserver des horaires quotidiens épurés
.../...

Depuis la venue de ses enfants, E apprend à dire NON afin de dire OUI à ce qui compte réellement.
Souvent la peur de louper quelque chose de génial, d'être rejeté, mise de coté, de décevoir nous fait accepter tout. Mais dire OUI à tout, c'est dire NON au reste, au repos, aux relations vrais, à garder les pieds sur terre, à des projets personnels....à sa liberté.
Il faut apprendre à peser chaque OUI afin de ne pas empiéter sur le bien être de sa famille.


⟪c'est facile de ne pas penser à nos limites et à nos faiblesses quand on se tient constamment occupé chaque seconde de la journée⟫

C'est facile " de faire au lieu d'être". C'est épuisant mais facile. E ne dit pas de ne pas faire d'activités ou de sorties mais d’éviter de ne faire que ça. Laissez des cases de notre agenda vide..... pour du temps en famille ou pour soi. Allez au parc, marcher seule, attendre le bus sans regarder son telephone, faire la sieste, lire ...au lieu de faire quelque chose d'utile et nécessaire tout le temps.

Et ralentir donne le temps aussi pour approfondir la simplicité.
Quelques trucs au quotidien pour ralentir :
se permettre de se perdre dans ses pensées, seul avec soi-même ( sans téléphone) au moins une fois / jour
faire du monotâche de temps en temps
⟪par exemple, l'hiver pendant que je fais la vaisselle après le souper, je porte attention à l'eau chaude sur mes mains, à la douceur de la mousse, à l'odeur qui monte à mon nez⟫
apprendre à apprécier le silence
    c'est un précieux outil pour cultiver le calme et entrer en relation avec ses enfants. 
⟪Par exemple, au lieu de m'épuiser en leur parlant constamment, je demeure souvent silencieuse, quand je suis avec eux, tout en restant entièrement disponible....Je réponds évidemment à leurs questions et discute avec eux avec plaisir mais je n'en ajoute pas inutilement.⟫
et d'autres dans le livre ...

Choisir la simplicité permet aussi d'avoir de l'espace mental et physique suffisants pour accueillir les périodes intenses ou difficiles de la vie.


⟪Ensemble, nous créons ces bulles de doux. ⟫

à suivre ...ici









mercredi 20 juin 2018

"Vivre simplement" d' Elisabeth Simard (3)

je vous rappelle les liens vers les 2 premiers articles
- l'intro
- le boulet invisible


La simplicité financière


Ce chapitre n'est pas toujours abordé dans lis livres sur le minimalisme ou alors, de façon trop extrême dans certains.
Ici, Elisabeth nous parle du quotidien, sans extrême
Elle ne préconise pas de manger des pâtes sans sauce pour économiser ou encore de d’arrêter de se laver, non 😉non

Elle préconise de remettre en cause ses besoins. Certains bien sont tellement courants, qu'ils sont considérés comme essentiel pour la plupart des gens. Nous n'avons pas tous besoin du câble, d'un téléphone fixe ou d'une voiture.
Et les choix ne sont pas coulés dans le béton; Ils sont revisités régulièrement; c'est un peu ça la simplicité, nous dit-elle, une liberté de choix.

Il faut savoir apprécier ce que l'on a déjà et retenir ses impulsions

⟪J'ai envie de sentir de nouveau cette grande satisfaction quand j'achète un objet que j'ai longtemps désiré. je ne retire aucun plaisir à faire des achats impulsifs. Le thrill de cliquer sur "acheter" ( je ne fréquente pratiquement plus les centres commerciaux) lors d'un achat spontané ne dure que quelques secondes. On a remplacé l'anticipation de l'objet désiré par la gratification instantanée. 

Le rapport à l'argent change complètement en même temps que le rapport à l'objet.

⟪Je crois que si je dois travailler davantage juste pour me payer plus de choses qui ne sont pas des besoins bien réfléchis, je perds mon temps. Je perds du temps précieux que j'aurais pu passer auprès de mes enfants, de mon amoureux, de mes amis. Je perds du temps précieux que j'aurais pu utiliser pour me reposer ou investir dans des projets qui me tiennent à cœur.⟫

Désencombrer peut aller jusqu'à libérer du soucis financier relié à l'achat d'une nouvelle maison ( plus grande).
"Se contenter et aimer ce que je suis."

Il faut considérer l'argent comme un outil plutôt que d'en faire l'objectif pour être heureux.
Cela lui a permis de réduire l'angoisse associé au manque ( vous savez cette peur ennemi n°1 des minimalistes)


⟪Nous essayons de nous sentir économiquement sain.

à suivre...ici


lundi 18 juin 2018

"Vivre simplement" d' Elisabeth Simard (2)

Le boulet invisible

Je reviens pour vous parler de la suite du livre
ici, vous retrouverez le premier article

Elisabeth parle du "boulet invisible":


《Je voulais désencombrer, je savais que j'avis trop de telle ou telle catégorie d'objets; l'encombrement persistait et ma tolérance aux objets diminuait. Je devais continuer, mais je me sentais coincée 》
 Une idée, parmi d'autre, est d'avoir toujours un sac à disposition dans un coin de la maison pour recevoir les objets qu'on ne veut plus; comme cela on continue de désencombrer sans y penser...

E. parle aussi du cas des objets sentimentaux :

《Il m'est difficile de me débarrasser d'objets à caractère sentimental. C'est de loin la catégorie qui me donne le plus de fil à retordre. J'ai donc attendu d'être bien avancée dans mon processus de désencombrement avant de m'y attaquer, c'est à dire au moment où j'avais appris à me détacher des objets. 

sans oublier le cas de cadeaux...

⟪On aime une personne, encombré de son cadeau ou non. Et je ne suis pas contre les cadeaux! Je suis tout simplement contre l'idée de se sentir obligés de tout conserver .../...
Un chapitre nous explique comment éliminer adéquatement chaque objet, de l'importance à le faire.
Elle nous dit aussi que le désencombrement n'est jamais terminé, qu'une fois la quantité souhaitée atteinte, on se sent à l'aise mais quelques mois plus tard ce sentiment d'avoir encore trop réapparaît et il faut de nouveau désencombrer. C'est pourquoi elle préconise de faire un tri tous les 6 mois; cela n'est bien sûr pas l'objectif ultime. La prochaine étape sera de ne plus avoir besoin de désencombrer de façon régulière, d'avoir atteint un équilibre satisfaisant à long terme. Bien sûr les besoins changent et il faudra toujours un sac à disposition comme proposé avant.

《Je veux une vie où je ne possède que l'essentiel, notre essentiel, rien de plus, rien de moins, une vie où je fais des choix en toute cohérence. 


Il faut faire attention aussi à l'envie d'acquérir de nouveaux objets, qui surgit un jour ou l'autre. Il faut découvrir comment on veut vivre réellement, et s'y engager pour soi. Etre le gardien de ce qui entre chez soi.

⟪Dès qu'on laisse entrer quelque chose, il parait que notre cerveau lui attribue de la valeur, et dès lors il sera difficile de s'en départir. Si, avant d'entrer chez nous, l'objet n'a aucune valeur à nos yeux, ne le laissons pas nous encombrer. Comme je deviens rapidement sentimentale et que j'ai le "au cas où" dans le sang, je me dois être une gardienne de fer...

et avec tous ses conseils,


⟪enfin, je n'ai plus l'impression de traîner un boulet invisible"

suite .....ici







lundi 11 juin 2018

"Vivre simplement" d' Elisabeth Simard (1)

Vous connaissez peut être Elisabeth Simard auteure du blog Ruban Cassette

Elle a écrit un livre que je viens à peine de commencer mais je sais déjà que je vais adorer
son approche est différente, elle parle de son expérience, ce n'est pas un guide pratique et elle explique vraiment très bien les choses

c’est vrai qu’elle parle beaucoup de simplicité mais reste cohérente et non extrémiste, et au moins toute la première moitié du livre est très minimaliste




J'ai envie de vous en parler au fur et à mesure de ma lecture ..

si le livre vous intéresse il n'est disponible qu'au Canada mais vous pouvez le commander ici et avec la conversion en euro très avantageuse pour nous, cela revient à 27 € ( au lieu de 41 dollars) avec les fdp


NIKONCORPORATION-NIKOND3S-4256x2832-000053.jpg


Elisabeth commence par raconter pourquoi elle est devenue minimaliste et quels bienfaits elle en attend

⟪ L'esprit s'apaise au fur et à mesure que le désencombrement s'effectue 





à suivre ...ici