Les Minimalistes cherchent le bonheur non pas à travers les choses, mais à travers la vie elle-même
dimanche 13 avril 2025
Les starter Pack
vendredi 11 avril 2025
Le “nettoyage à la norvégienne”
Chaque année, au printemps, beaucoup d'entre nous se lancent dans ce qui devient presque un rituel : le ménage de printemps.
À cette occasion, on trie, on nettoie et on redonne un peu de fraîcheur à notre espace de vie.
Que ce soit avec la méthode Konmari ou des techniques plus traditionnelles… L’idée reste la même.
On souhaite simplement alléger notre environnement pour décharger notre esprit. Cependant, une approche plus douce et plus durable, ancrée dans une véritable philosophie de vie, pourrait bien vous offrir une solution plus sereine pour maintenir un intérieur propre et ordonné.
Bienvenue dans l’univers du « Norwegian Life-Cleaning », une philosophie de vie qui prône un intérieur épuré non pas pour quelques jours, mais en permanence.
Au cœur de cette démarche, on retrouve le concept de « Koselig », l’équivalent norvégien du « Hygge » danois.
"Koselig" 'est un mot norvégien qui se traduit souvent par quelque chose de chaleureux, confortable et intime. C'est plus qu'une simple atmosphère ; c'est une sensation de bien-être, souvent associée à des intérieurs accueillants, des bougies, une bonne compagnie et une ambiance conviviale.
C'est davantage centré sur la création d'un espace qui favorise la détente et le plaisir de l'instant présent.
Décider : Prenez le temps d’évaluer vos possessions. Pour chaque objet, demandez-vous s’il vous est utile ou s’il vous procure de la joie. Si ce n’est pas le cas, envisagez de vous en séparer.
Donner : Les objets en bon état dont vous n’avez plus besoin peuvent faire le bonheur d’autrui. Pensez aux associations caritatives ou aux proches qui pourraient en bénéficier.
Supprimer : Certains objets sont trop usés ou endommagés pour être donnés. N’hésitez pas à les jeter ou à les recycler de manière appropriée.
- Évaluation régulière : Prenez l’habitude d’évaluer périodiquement vos possessions. Interrogez-vous sur leur nécessité et leur apport personnel.
Vous l’aurez compris, le « Norwegian Life-Cleaning » n’est pas une corvée saisonnière, mais une invitation à adopté un mode de vie plus conscient et équilibré pour des effets bénéfiques tout au long de l’année.
En résumé, le koselig est plus axé sur le confort et l'atmosphère, tandis que le minimalisme se concentre sur la simplicité et la réduction.
Cela dit, il est tout à fait possible de combiner des éléments des deux concepts pour créer un espace à la fois chaleureux et épuré, selon les préférences personnelles.
samedi 29 mars 2025
Qu’est-ce que le minimum ?
En étant minimaliste, on réduit ses possessions au minimum. Le problème est justement de définir qu’est-ce que le minimum ?
En effet, lorsqu’on pense au minimalisme, on peut imaginer ceci :
C’est sûr, ça ne donne pas franchement envie… Eh bien bonne nouvelle, être minimaliste ne se résume pas forcément à vivre dans un milieu vide et sans âme.
Alors qu’est ce qu’un minimaliste et comment le devenir ?
Le minimalisme passe donc par un grand désencombrement. Celui-ci ne doit pourtant pas être fait à contrecœur.
Désencombrer ne doit pas donner l’impression de faire des sacrifices et de nous compliquer la vie.
Le minimalisme n’est pas une privation mais un choix de vie réfléchi.
En se débarrassant de tout ce qui ne sert pas, on gagne du temps pour ce qui compte le plus à nos yeux.
Plus concrètement, commencez par remettre en question vos objets et possessions diverses : pourquoi les conservez-vous ?
Attention, c’est généralement à ce moment que vient le « au cas où » qui nous pousse à systématiquement trouver une excellente raison de garder l’objet en question.
Ce « au cas où », je crois que nous l’avons tous (peut-être une caractéristique génétique héritée de nos ancêtres afin de survivre en milieu hostile ?).
C’est à ce moment que l’appel à la raison est nécessaire : sans mentir, est-ce que notre « au cas où » risque vraiment d’arriver, et si oui n’y a-t-il aucun moyen de faire autrement ?
Être minimaliste est un état d'esprit et non un ensemble de règles. Cela signifie en fait que vous avez tout ce dont vous avez besoin, que vous pouvez profiter de tout ce que vous avez et que vous ne vous inquiétez pas de ce que vous n'avez pas.
Tout cela peut aider à rendre la vie beaucoup moins stressante et à la rendre plus épanouissante.
mercredi 12 mars 2025
Doit-on posséder tout ce qui nous plait ?
Tyler Durden dans Fight Club, écrit par Chuck Palahniuk
Connaissez-vous le bernard-l’hermite ?
C’est un petit mollusque invertébré qui a un comportement étonnant. Il a un corps tout mou et est donc très vulnérable. Que fait-il ? Il squatte des coquilles vides et s’y réfugie en s’y accrochant avec ses quatre pattes arrière et avance, en tirant sa coquille, avec ses quatre pattes avant. Il doit souvent changer de coquille en grandissant.
Il a répondu à son besoin de sécurité, bien compréhensible en recourant à un objet extérieur à lui, une coquille vide. Mais en échange, il a perdu de sa mobilité et subit des contraintes, en changer régulièrement et en dépendre. La sécurité a un prix !
L’homme est un peu comme ce bernard-l’hermite. Se sentant vulnérable, il recherche la sécurité dans la possession de biens matériels extérieurs à lui-même, il se crée une sorte de cuirasse avec laquelle il se sent plus en sécurité. En échange, il accepte des contraintes comme :
- La préoccupation constante d’avoir assez pour faire face aux nécessités de la vie et aux coups du sort
- La nécessité d’avoir assez d’argent pour acheter ce qu’il pense être nécessaire ou ce dont il a envie
- La peur de perdre ou d’être volé
- Le souci de protéger ses biens, de les entretenir, de les remplacer
- La dépendance qu’il s’est créée par ses possessions
Devenir minimaliste, ça veut dire ne pas dépendre de tes possessions matérielles pour être heureux.
Devenir minimaliste, ça ne t’empêche pas de posséder tout de même un certain nombre de choses.
Mais seulement des choses qui te servent vraiment.
Tout est fait pour nous donner envie de recréer le monde extérieur chez soi avec des équipements de plus en plus perfectionnés et accessibles. On cherche alors des solutions pour gagner de la place, pour ajouter de nouveaux objets, se créer un home cinéma à la maison, aménager une salle de sport, une bibliothèque,…
Mais on peut également faire le choix de profiter sans posséder :
aller au cinéma ou dans une salle de sport quand on en a envie par exemple.
La décision de posséder pour soi un objet est personnelle et dépend de nos envies, de notre capacité financière et de nos besoins propres.
Pour prendre la bonne décision, il faut donc prendre en compte tous les facteurs : a-t-on suffisamment d’argent, de place, mais aussi de temps pour l’entretenir ? Préfère-t-on être seul chez soi ou sortir et partager les biens matériels avec d’autres personnes ?
Mais outre l’aspect personnel, réduire ses possessions est aussi un acte social et environnemental : les objets sont faits pour être utilisés.
Donner un objet n’est pas gaspiller si celui-ci servira ensuite à une autre personne. Au lieu de le faire dormir au fond d’un placard, il retrouvera une utilité et permettra à quelqu’un d’autre d’en profiter.
De plus, lui donner une seconde vie c’est produire un objet neuf en moins et c’est donc autant de ressources économisées.
Le marché de l’occasion a beau se développer, beaucoup d’objets de seconde main ont une valeur marchande très faible au vu du temps nécessaire pour les vendre. Il existe beaucoup d’associations qui reprennent tout ce dont vous ne voulez plus. Ce système est gagnant pour tout le monde : vous ne perdez pas de temps à vous débarrasser de vos objets et vous faites une bonne action en soutenant l’économie solidaire.
Il nous faut aussi être attentifs et nous armer d’un bouclier “anti-superflu” pour éviter de nous retrouver avec des choses dont nous n’avons aucun besoin.
Dans certaines situations de la vie courante, cela est très simple. Par exemple, nous pouvons dire “non merci” aux personnes qui nous tendent un prospectus dans la rue, à la vendeuse qui nous offre un échantillon, au maraîcher qui nous propose un sac en plastique. Nous pouvons également laisser sur place les stylos et les calepins mis à notre disposition lors de conférences, la boîte de dragées du mariage de nos amis que nous ne mangerons jamais ainsi que le livre offert par notre libraire mais qui ne nous intéresse pas vraiment.
Patienter avant l’acquisition d’un nouvel objet :
Adopter la règle « un qui rentre, un qui sort » :
Répertorier ses achats
L'accumulation reflète nos peurs
L'accumulation de choses à la maison et le désordre sont liés à différents types de peurs.



lundi 10 mars 2025
Nettoyage de Printemps pour aspirant minimaliste
La caractéristique principale du printemps est le renouveau. Nous observons une montée d’énergie en nous et dans la nature.
Les paysages se transforment, la lumière est plus présente, la douceur également.
Prenez le temps d’observer les arbres, les fleurs, les plantes qui reprennent vie. Accordez-vous le temps de vous balader, de flâner dans un endroit paisible, calme, en vous laissant bercer par le chant des oiseaux. Admirez les couleurs, les nuances de luminosité, les abeilles qui butinent.
Profitez de la moindre occasion pour sortir : une pause déjeuner dans un parc, une randonnée le week-end, une balade après le travail. D’autant qu’en ces temps assez difficiles avec le contexte sanitaire, il est essentiel de prendre l’air pour vous détendre.
Le désencombrement de printemps est mieux que le nettoyage de printemps.
En fait, le meilleur nettoyage de printemps commence par un désencombrement printanier. En effet, moins vous possédez de choses, plus il est facile de faire le ménage.
Votre garde-robe. C'est presque le printemps. Débarrassez-vous de tous les vêtements que vous n'avez pas portés cet hiver. Sérieusement
Les surfaces . Nettoyez maintenant vos surfaces
samedi 18 janvier 2025
le "no buy challenge", tendance TikTok, vers une vie minimaliste
Popularisée par des influenceurs sur TikTok, cette tendance vise à arrêter ou limiter les achats superflus, comme les vêtements, le maquillage, les restaurants ou la nourriture à emporter, pour arrêter de surconsommer et mettre de l’argent de côté.
Fini le rachat de produits alors que vous en avez encore plein les placards, ou le craquage sur des vêtements dont vous n’avez pas besoin et qui restent parfois dans l’armoire… avec les étiquettes.
« L’idée, c’est vraiment d’arrêter toutes les dépenses qui ne sont pas essentielles, pour prendre conscience de notre surconsommation et des choses que l’on a vraiment besoin ou non »,
détaille Manon Hellin, derrière le compte @projet.budget, qui donne des conseils sur la gestion d’un budget. Elle propose d’ailleurs un « tracker » afin de noter les journées avec ou sans achat sur le mois et ainsi pouvoir avoir un suivi.
Pourquoi pas repenser sa manière de consommer ?
« Par exemple, je me suis rendu compte que je dépensais presque 600 euros par mois dans les restaurants et plats à emporter. Je me suis donc mise à cuisiner, c’est beaucoup plus économique », explique-t-elle. Vêtements, restaurants, sorties, abonnements… vous pourrez ainsi voir dans quelle catégorie vous dépensez le plus. Puis, interrogez-vous sur vos besoins : si vous pouvez vivre sans, c’est que vous n’en avez pas réellement besoin.
« Le but, ce n’est pas de se priver de tous les loisirs, mais de réduire ou d’arrêter les dépenses dans certaines catégories. Par exemple, quand je m’ennuyais pendant la période des soldes, je faisais beaucoup d’achats en ligne, alors que je n’en avais pas besoin. Aujourd’hui, j’ai arrêté, mais j’adore le cinéma, je continue de m’y rendre régulièrement avec un abonnement », détaille Ranya.
En réalisant ce défi en 2024, Ranya a réussi à mettre 10 000 euros de côté pour son projet d’investissement immobilier et a surtout repris le contrôle sur ses dépenses, arrêté les achats impulsifs et est devenu plus consciente et responsable dans sa façon de consommer.
Au cours de son année d'expérimentation, Elysia Berman a accumulé des astuces permettant de relever le challenge. Elle conseille d'abord de consigner sur une liste, à afficher par exemple face à votre bureau, les principaux articles non essentiels qu'il vous faudrait cesser d'acheter pour y parvenir.
L'idée n'est pas de suivre un grand règlement universel dicté par on ne sait qui. «Les règles de non-achat sont différentes pour chacun», indique Elysia Berman, dont la colonne «non» inclut vêtements, produits de beauté, parfums, bijoux et maillots de bain, tandis que du côté des «oui», on trouve les fleurs fraîches, les billets de musée, les cours de pilates et les voyages à petit budget –comme vous l'aurez remarqué, Elysia Berman a du budget, et il n'est pas question pour elle de s'interdire pas mal de petits plaisirs.Ce défi peut aussi se révéler être un chemin vers la liberté. En limitant ses achats, on se détache de la pression d’avoir toujours plus.
Au lieu de consommer pour combler des vides, on apprend à apprécier ce que l’on a.
Les petits plaisirs de la vie deviennent plus significatifs.
Si vous êtes prêt à relever le défi, 2025 pourrait bien être l’occasion de redéfinir vos priorités et de consommer de manière plus consciente
mercredi 15 janvier 2025
Le Kanso
Signifiant « simplicité », « sobriété » ou encore « pureté », il s’accorde parfaitement aux envies minimalistes
Fukinsei : c'est une manière d’être en harmonie avec l'asymétrie. À travers ce principe, l'on peut interpréter une forme authentique qui se dégage d'un mouvement
Kanso : c'est l’élimination du superflu et un intérêt sur ce qui est important. C'est l’expression même de la modestie, et de la simplicité
Shinzen : cela représente la spontanéité, le caractère naturel, la pureté des choses. Il s'agit de l’artisanat, le fruit d'un travail dont l’œuvre reste naturelle
Seijaku : c'est une notion de tranquillité
Shibui : il s'agit de l’élégance, d'une beauté raffinée. Quelque chose de beau, mais discret
Datsuzoku : c'est quelque chose dont on n'a pas l’habitude. Ici, l'on parle de créativité, d’originalité
Yugen : cela représente le mystère, la profondeur et la subtilité d'une beauté
Pour faire le bon tri, ne garder que les choses « qui servent notre corps et qui nourrissent notre âme »
La clarté retrouvée offre la possibilité de se concentrer sur ce qui est fondamental.
Si on s'inspire des codes de Wabi-sabi pour repenser son intérieur, il ne faut pas oublier que sous l'aspect tendance déco, il y a bien plus.
Le Kanso peut vous inspirer pour repenser votre intérieur, il n'en reste pas moins un art de vivre, une philosophe japonaise à part entière.