Il explique que dans les années 50, après les frustrations et pénuries de la guerre, l'essor du capitalisme et le début de la société de consommation, les gens voulaient plus car ils avaient tellement lutter pour des besoins primaires, ils voulaient ne plus manquer....sauf que le matérialisme a pris le dessus....et on a fini par trop posséder.
Il compare cela à l'obésité : à force de vouloir manger à sa faim après des temps de privation, on ne peut plus s'arrêter.
Et dans les 2 cas ce n'est pas bon pour notre santé !
J W explique que nous habituons très vite aux nouveaux objets et en voulons toujours plus. En revanche chaque moment vécu est unique et rend heureux. Et le plus important, les expériences créent du lien .
Pour J W il est nécessaire de se débarrasser de ses affaires. Il faut posséder que les objets qui servent à vivre des expériences ( hors ceux d'utilité courante). Par exemple, si vous aimez regarder des films, achetez un grand écran; si vous aimez les randonnées, achetez vous une bonne paire de chaussure de randonnée...etc...mais ne vous encombrez pas d'habits que vous ne portez plus, de livres déjà lus, de chargeurs d'appareils qui ne fonctionnent plus, d'objets sentimentaux...
Pour profiter des expériences, il faut les vivre pleinement, s'immerger totalement. Est-ce que je préférerais faire autre chose que ce que je suis en train de faire ? Suis-je en train de penser à hier ou à demain plutôt qu'à maintenant ? Est-ce que je fais cela pour moi même ou pour impressionner les autres ?
James Wallman est l'auteur du livre Stuffocation : living more with less